MOBILISATION DU 14 SEPTEMBRE : LA JEUNESSE AFRICAINE FACE A SON DESTIN
Par le présent article, le Sociologue Mohamed Lamine KABA, vient d’annoncer pour le samedi 14 Septembre, une grande journée de mobilisation contre l’élargissement de la zone Cfa via l’ECO, du nom de la future nouvelle monnaie unique. N’ayant pas retenu les leçons de la dernière campagne de mobilisation contre le Cfa, nos autocrates (et en tête de proue du navire impérialiste français en Afrique, Alassane Ouattara) nous obligent cette fois-ci à monter la contestation d’un niveau supplémentaire.
En matière de manipulation des esprits, il y a toujours un seuil ou une limite à ne pas dépasser. Il semble qu’avec cette histoire de nouvelle monnaie unique, on soit tout simplement à nouveau en train de se payer la tête des populations africaines.
Dès 2017 à travers les articles publiés sur ce blog qui est sien, avait alors appelé les populations africaines à s’emparer de cette thématique. Il s’agissait alors, et de la façon la plus civique, de multiplier ici et là les espaces de discussions et autres agora autours de cette question. Faire de ce sujet, autrefois confisqué par les élites incapables, une thématique de fond pour l’africain ou l’afrodescendant de base. Résultat : une réussite sur toute la ligne, au point même d’en constituer un sujet de discussion pour nos présidents africains, pourtant si peu enclin à suivre et écouter les revendications émanant de leurs peuples.
On aurait alors pu penser que ces derniers retiendraient la leçon et deviendraient par la force des choses plus promptes à consulter leurs bases et infléchir un minimum leur penchant naturel à la soumission vis-à-vis de la France.
Manifestement non puisque l’on vient nous balancer à la figure l’avènement d’une nouvelle monnaie, au nom insipide, sans consultations préalables et de la façon la plus technocratique, c’est-à-dire en totale déconnexion d'avec les réalités socio-économiques de nos peuples.
Combien de temps allons-nous continuer à accepter un tel mépris ? Combien de temps nos politiques ayant vendue leur âme à l’o-xydant, vont il pouvoir continuer à nous narguer sans courir en retour, le moindre risque ?
Ne nous leurrons pas, cette audace déplacée de la part de nos chefs d’Etats, révèle le peu de crainte que nous leur inspirons. Il n’y a donc pas d’autres alternatives : créer les conditions afin que la peur puisse définitivement changer de camp.
Ce 14 septembre, c’est à une énorme démonstration de rejet vis-à-vis de l’impérialisme français à laquelle la jeunesse africaine mais aussi des Caraïbes est invitée à se livrer. Nous sommes dans notre bon droit.
Le 14 septembre, la jeunesse africaine ne sera pas seule dans les rues. Elle aura avec elle, le cours de l’Histoire et donc toute légitimité. Car aucun appareil répressif, aucune armée, aucune entité ne peut s’opposer à la marche forcée de l’Histoire.
En matière de manipulation des esprits, il y a toujours un seuil ou une limite à ne pas dépasser. Il semble qu’avec cette histoire de nouvelle monnaie unique, on soit tout simplement à nouveau en train de se payer la tête des populations africaines.
Dès 2017 à travers les articles publiés sur ce blog qui est sien, avait alors appelé les populations africaines à s’emparer de cette thématique. Il s’agissait alors, et de la façon la plus civique, de multiplier ici et là les espaces de discussions et autres agora autours de cette question. Faire de ce sujet, autrefois confisqué par les élites incapables, une thématique de fond pour l’africain ou l’afrodescendant de base. Résultat : une réussite sur toute la ligne, au point même d’en constituer un sujet de discussion pour nos présidents africains, pourtant si peu enclin à suivre et écouter les revendications émanant de leurs peuples.
On aurait alors pu penser que ces derniers retiendraient la leçon et deviendraient par la force des choses plus promptes à consulter leurs bases et infléchir un minimum leur penchant naturel à la soumission vis-à-vis de la France.
Manifestement non puisque l’on vient nous balancer à la figure l’avènement d’une nouvelle monnaie, au nom insipide, sans consultations préalables et de la façon la plus technocratique, c’est-à-dire en totale déconnexion d'avec les réalités socio-économiques de nos peuples.
Combien de temps allons-nous continuer à accepter un tel mépris ? Combien de temps nos politiques ayant vendue leur âme à l’o-xydant, vont il pouvoir continuer à nous narguer sans courir en retour, le moindre risque ?
Ne nous leurrons pas, cette audace déplacée de la part de nos chefs d’Etats, révèle le peu de crainte que nous leur inspirons. Il n’y a donc pas d’autres alternatives : créer les conditions afin que la peur puisse définitivement changer de camp.
Ce 14 septembre, c’est à une énorme démonstration de rejet vis-à-vis de l’impérialisme français à laquelle la jeunesse africaine mais aussi des Caraïbes est invitée à se livrer. Nous sommes dans notre bon droit.
Le 14 septembre, la jeunesse africaine ne sera pas seule dans les rues. Elle aura avec elle, le cours de l’Histoire et donc toute légitimité. Car aucun appareil répressif, aucune armée, aucune entité ne peut s’opposer à la marche forcée de l’Histoire.
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Mohamed Lamine KABA Sociologue de formation spécialisé en organisations.
Etudiant-Chercheur Associé. Leader, dynamique et activiste.
Coordinateur National de Youth Action Hub Guinea.
Je suis à votre entière disposition pour toutes suggestions et amendements relatifs à la qualité de mes articles,mes Atlas,mes rapports d'études et recherches scientifiques, mes romans et autres livres de n'importe quelle nature que ce soit.
Alors, à présent, que puisse-je faire pour vous ?