La pandémie de Covid-19 : une désolation à léchelle mondiale ou un renversement de lordre ancien établi par les supposés supranationaux dantan ?



La pandémie de Covid-19 : une désolation à léchelle mondiale ou un renversement de lordre ancien établi par les supposés supranationaux dantan ?

Depuis jadis, les sociétés humaines ont utilisé des modes de traitement différents des maladies.

Aujourdhui, lOMS s'est mordicus inscrite dans une approche orthodoxe pour faire face à la pandémie de Covid-19 en se lançant dans une aventure ambiguë de sabotage du remède inventé par Madagascar, un Etat africain. Un tel comportement nexplique-t-il pas très largement le manque de crédibilité de cette institution qui, par cette attitude, a tendance à remettre en cause le mérite de son existence ?

Le Covid-organics, une tisane fabriquée à base dartemesia à Madagascar est bien efficace pour le traitement de covid-19 et autres maladies paludiques. Mais puisque ce remède est inventé en Afrique notamment à Madagascar, les businessmen (les plus méchants de la race humaine) par leurs orgueils et leurs arrogances ont mis tout en uvre pour le saboter parce que préconisant que la situation serait catastrophique en Afrique comme lont dailleurs exprimé certains à travers les médias et en qui vous et moi navons confiance dores.

Face à cette aventure de sabotage, il a fallu la rigueur, lengagement, le leadership, lactivisme, lesprit du panafricanisme et le sens de responsabilité du Président Malgache (un jeune comparé aux autres présidents de lAfrique) pour que ladite organisation (la fameuse OMS) revienne sur ses pas occasionnant ainsi lhommage rendu à lAfrique par le reste du monde.

Cest le lieu pour la jeunesse africaine de lintérieur comme de lextérieur du continent, de rendre hommage au Président Malgache et à tous les défenseurs de lesprit du panafricanisme.

Chère jeunesse africaine, éveillons nos consciences et considérons quil sagit pour nous dun nouveau départ. Un nouveau départ, parce que cette question interpelle toute la jeunesse africaine qui est le présent et l'avenir de lAfrique.

Il ne sert à rien de se lamenter autour de cette problématique comme font certains sur les réseaux sociaux. Car, nul na vu un animal sapitoyer sur son sort. La question demande une action collective de la jeunesse africaine puisquà mon sens, la procrastination est un facteur qui bloque l'émergence de l'Afrique.

Il faut de l'activisme.

Une fois de plus, très Chère jeunesse africaine, réveillons nos consciences, mettons de côté nos différends (qui ne sont que fabrication des ennemies de l'Afrique, diviser pour mieux régner) et travaillons ensemble pour le progrès socio-économique de l'Afrique, notre bien commun. Une chose est vraie, cest que personne ne viendra développer lAfrique à notre place. Retenons cela pour tout bon et lavenir reste le meilleur juge.

Il y a parmi nous aujourd'hui, de grands technocrates capables de nous donner des orientations stratégiques conduisant au développement de notre continent.

Arrêtons d'utiliser nos ennemies comme experts consultants dans l'élaboration de nos plans stratégiques, de nos plans de contingence et nos stratégies régionales et sous régionales de développement.

J'ai toujours dit à mes collaborateurs de partout en Afrique qu'on ne peut pas utiliser l'Occident comme expert consultant dans l'élaboration de nos plans de développement et se comparer à cet Occident en matière de développement. Cette théorie est applicable aux partenaires étrangers et aux programmes daide au développement. Pour rappel de mémoire : « toute aide qui ne nous aide pas à nous passer des aides est à rejeter » disait le feu Président Guinéen Ahmed Sékou Touré (paix à son âme).

Ce n'est pas la peine pour nous d'être surpris par un tel comportement de la part dune organisation internationale de la dimension de lOMS à légard de lAfrique parce quil manque dabord à lafricain, la confiance en soi. Tout ce qui vient de lhomme blanc est doffice taxé de meilleur. Voilà le grand paradigme : une mentalité de l’être soumis.

Consommons ce que nous produisons et produisons ce que nous consommons disait le feu Président Burkinabé Thomas Sankara (paix à son âme).

Chers africains de tout âge, ayons confiance en nous sinon nous resterons à jamais les damnés de la terre.

Tellement que des choses ignobles se produisent en Afrique par les Occidentaux, on sinterroge de fois même, si les pays africains ne sont pas encore souverains en ce 21ème siècle ?

À un certain moment de la vie, il est important qu'on arrête de faire la procrastination et faire ce que nous pouvons faire maintenant.

Alors, il me semble opportun que la jeunesse africaine doit se mobiliser autour de la question centrale du développement de lAfrique tout en formant une ligue africaine de la jeunesse capable de dicter aux dirigeants africains ce qu'ils doivent faire à travers la pression. Car, il semble évident que la plupart des dirigeants africains font ce que l'extérieur leur commande, leurs maîtres. 

Halte ! Aux marionnettes

Sinon, comment la fameuse OMS qui ne mérite plus le respect de lAfrique, peut penser prendre le contrôle de la santé publique des pays africains?
Non, mais, vraiment la foutaise est au paroxysme.

Pour parer à cette situation, laccroissement des investissements dans la jeunesse et la promotion de la bonne gouvernance doivent être menées conjointement sous la pression de lUnion Africaine et des organisations de la société civile. Doù s'affirme la pertinence dune réforme structurelle et institutionnelle à dessein détablir un équilibre social dans une approche émaillée de justice sociale.

Dans cet élan de la recherche de la souveraineté pour chacun et pour tous en Afrique, la dynamique des organisations de la société civile serait plus déterminante et pourrait motiver davantage les pouvoirs publics à plus de pression et dengagement des jeunes.

Mohamed Lamine KABA est Sociologue de formation spécialisé en Sociologie des Organisations

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